26 janvier 2023 | Sterling

Vérification d’antécédents : tendances à surveiller en 2023

De la nécessité naît l’invention, comme l’industrie de la vérification d’antécédents l’a démontré en 2022. Les recherches sur les réseaux sociaux, les enquêtes ultérieures à l’embauche et surtout la vérification de l’identité sont devenues des enjeux prioritaires pour les employeurs. Façonnés par les nouvelles technologies, ces domaines continueront d’évoluer et d’influencer l’avenir du secteur en 2023.

Recherches sur les réseaux sociaux et enquêtes ultérieures à l’embauche

En 2022, les recherches sur les réseaux sociaux se sont imposées comme une nécessité pour les professionnels en ressources humaines. Les dernières années ont souligné l’importance de trouver des travailleurs authentiques qui incarneront les valeurs et la culture de leur employeur. Dans une société où la polarisation des opinions continue de s’intensifier, les employeurs sont à l’affût, soucieux de détecter les préjugés, l’extrémisme et les comportements inappropriés qui pourraient créer un climat de travail hostile ou nuire à leur réputation. Les recherches sur les réseaux sociaux peuvent signaler les comportements positifs et les sources de préoccupation pour aider les entreprises à trouver de parfaits ambassadeurs de marque.

Les enquêtes ultérieures à l’embauche existent depuis longtemps, mais font l’objet d’un intérêt croissant depuis 2022. Une fois que la vérification initiale des antécédents est terminée, beaucoup de sociétés ont tendance à adopter une attitude laxiste. Certes, certaines enquêtes, comme la vérification des études et de l’historique d’emploi, ont peu de chances de révéler de nouvelles informations lorsqu’on les répète. D’autres, comme la vérification du casier judiciaire, du dossier du conducteur et des titres de compétence, gagnent à être effectuées à des intervalles réguliers. Beaucoup de choses peuvent se produire dans un délai de six mois, d’un an ou de cinq ans. Le casier judiciaire de certains salariés pourrait très bien contenir de nouvelles infractions.

Vérification de l’identité

Au Canada, la vérification de l’identité n’a rien de neuf. La GRC l’exige depuis des décennies à des fins de vérification de casier judiciaire. Seule option offerte aux candidats pendant des années, la vérification physique de l’identité nécessite la présentation de deux preuves d’identité valides, en personne, avant que la vérification des antécédents judiciaires ne puisse avoir lieu.

Depuis quelques années, la vérification électronique de l’identité gagne toutefois en importance. Cette méthode d’authentification, qui propose de remplacer la vérification physique, a été lancée sur le marché canadien par Sterling Backcheck il y a plus de dix ans. Son utilité s’avère lors du recrutement à distance et lorsqu’il est impossible de rencontrer des candidats en personne, comme c’est le cas dans l’industrie des services à la tâche et pour beaucoup d’organismes de réglementation et d’ordres professionnels.

Anciennement traitée comme un luxe, la vérification électronique de l’identité s’est imposée à titre de nécessité lors de la pandémie. Les mesures de distanciation sociale qui se sont répandues ont rendu impossible la vérification d’identité en personne. L’industrie de la vérification d’antécédents a tiré parti de nouvelles technologies pour lancer une panoplie de méthodes de vérification d’identité, dont notamment :

• La reconnaissance faciale et l’analyse de données biométriques.
• La vérification par téléconférence en direct.
• La vérification des données biographiques.
• La vérification par appareil mobile ou de télécommunication.
• La vérification des preuves d’identité.

En tant que membre du CCIAN, Sterling Backcheck est au fait des pratiques d’authentification numérique qui sont offertes au marché canadien. L’authentification multifactorielle, qui est recommandée à titre de pratique exemplaire, oblige les candidats à fournir une combinaison des informations suivantes :

• Quelque chose qu’ils connaissent, comme un mot de passe ou une question de sécurité ;
• Quelque chose qu’ils possèdent, comme une preuve d’identité ayant été délivrée par le gouvernement ou par un établissement d’enseignement ;
• Quelque chose qu’ils sont, comme une donnée biométrique.

L’analyse de plus d’un de ces éléments permet d’authentifier les gens avec davantage de certitude qu’un simple examen d’un permis de conduire à l’œil nu. Anciennement un luxe, l’emploi de données biométriques à des fins de vérification d’identité est désormais incontournable.

Garder le cap sur la vérification d’identité

Les employeurs se sont adaptés à la pandémie dès le début, ayant recours au recrutement à distance et à d’autres stratégies pour assurer le bon fonctionnement de leurs activités. Ceux qui avaient l’habitude de rencontrer leurs candidats en personne ont dû passer aux entrevues téléphoniques ou en ligne. La collecte de preuves d’identité en personne a cessé, ces documents étant désormais transmis par courriel.

Certains escrocs, ravis, ont profité de la situation. Un candidat pourrait, par exemple, participer à une entrevue téléphonique et transmettre à l’employeur une copie d’un permis de conduire appartenant à quelqu’un d’autre à des fins d’identification. La vérification d’antécédents, qui porte sur cette deuxième personne, ne relève aucune information préjudiciable. Lorsque l’imposteur se présente au travail, l’employeur, ne l’ayant jamais vu, n’a aucun moyen de savoir qu’il ne fait pas affaire à la bonne personne.

Quand les employeurs ont modifié leur manière de faire les choses pour garantir la continuité de leurs activités, ils ont inconsciemment relâché leurs exigences en matière de vérification de l’identité, ce que les fraudeurs ont remarqué.

En 2022, d’innombrables exemples viennent illustrer la fréquence à laquelle des candidats utilisent des preuves d’identité appartenant à d’autres personnes. L’aspect physique de la vérification physique de l’identité ne devrait pas être négligé, car il permet à l’employeur d’examiner des preuves d’identité contenant une photo pour confirmer qu’elles appartiennent effectivement à la personne qui les présente.

Les amateurs des Simpson se souviennent sans doute de la scène dans laquelle Homer Simpson utilise une fausse preuve d’identité pour s’acheter une bière à l’âge de 17 ans. Beaucoup d’escrocs sont dotés d’une intelligence supérieure à celle d’Homer et ont accès à des technologies plus sophistiquées. La vérification physique de l’identité est vulnérable à la fraude, même lorsque deux preuves d’identité sont exigées. Un candidat pourrait présenter des preuves d’identité très convaincantes dont la nature frauduleuse est indétectable à l’œil nu. Il n’est plus difficile de se procurer deux preuves d’identité illégitimes. En beaucoup d’endroits, les politiques en la matière datent de quelques décennies. Cela étant dit, comment est-ce possible pour un employeur de se protéger ?

Conseils

Pour éviter les risques liés à la vérification d’identité à l’ancienne, les pratiques suivantes sont conseillées :

1. L’emploi de données biométriques comme méthode principale d’authentification réduit par plus de 90 % le nombre de cas dans lesquels une vérification physique de l’identité est requise, ce qui diminue également la nécessité d’effectuer un examen à l’œil nu.
2. L’aspect physique de la vérification physique de l’identité ne devrait pas être négligé. Une rencontre en personne permet de confirmer que les preuves d’identité sont encore valables, que les renseignements qu’elles contiennent correspondent à ceux qui sont inscrits au formulaire de consentement et que les photos sont représentatives.
3. S’il est véritablement nécessaire d’effectuer une vérification physique de l’identité, l’inspection à l’œil nu ne devrait jamais servir de dernier moyen de défense. Le permis de conduire ou le passeport devrait également faire l’objet d’une validation.

Sterling Backcheck est l’un des chefs de file de l’industrie de la vérification des antécédents. Ses technologies de pointe et ses experts salariés en conformité peuvent vous aider à mettre à jour votre programme de filtrage. Si vous avez des questions sur l’utilité des recherches sur les réseaux sociaux, des enquêtes ultérieures à l’embauche et de la vérification de l’identité, contactez-nous.

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