4 août 2016 | Sterling
Fraude et abus en milieu de travail : état des lieux 2016

Si vous avez assisté au webinaire récemment organisé par Bishops en partenariat avec l’Association des examinateurs certifiés de fraude (ACFE), vous avez pris connaissance des statistiques effarantes sur la fraude en milieu de travail, les gens qui la commettent et leurs méthodes. Ces renseignements étaient tirés du Report to the Nations 2016 de l’ACFE, une étude internationale recensant plus de 2 400 cas de fraude.
Selon ce rapport de l’ACFE, il y a une forte corrélation entre, d’une part, le niveau d’autorité du fraudeur, et d’autre part, l’importance de la fraude et les dommages encourus par l’organisation victime. De plus, on découvre aussi dans l’étude que les fraudes proviennent souvent du service de comptabilité. D’où l’importance de soumettre les candidats aux postes clés de votre organisation à un processus de vérification approfondi, et de le refaire régulièrement par la suite.
En effet, les vérifications périodiques aideront l’organisation à détecter les signes de comportement frauduleux chez un employé, comme le fait de vivre au-dessus de ses moyens. Comme le rapportait il y a quelques années un grand quotidien canadien, un ex-enseignant de London, en Ontario, s’est vu imposer une peine de prison de trois ans et devra rembourser les 800 000 $ qu’il a dérobés à des conseils scolaires, des clubs sportifs d’écoles secondaires et des étudiants de la région de London. Cet homme était responsable de l’association qui coordonnait le sport étudiant de niveau secondaire dans la région. Il aurait fraudé le système « pour nourrir sa dépendance au jeu et faire des rénovations extravagantes à sa résidence ». Par ailleurs, il était le seul signataire autorisé (une erreur qui ouvre la porte à la fraude, selon l’ACFE) sur deux comptes bancaires de l’association sportive, y compris un dont le conseil scolaire ne connaissait même pas l’existence. Une partie des fonds subtilisés auraient été utilisés pour « une rénovation de 110 000 $ dans la cour [du fraudeur] comprenant l’installation d’une piscine, d’un spa, de murs de soutien et de chemins en interblocs ». Le fraudeur a également avoué avoir dilapidé une partie des fonds pour entretenir sa dépendance au jeu, lui qui pouvait acheter 20 billets de loterie à la fois, deux fois par jour.
En établissant un solide programme de vérification préemploi et un calendrier de vérifications périodiques, les professionnels des RH peuvent contribuer à créer un environnement qui prévient et décèle la fraude de façon proactive. Rappelez-vous que les organisations où les fraudeurs se sentent le plus à l’aise sont celles où les contrôles antifraude sont, au mieux, laxistes, et au pire, inexistants.
Téléchargez la présentation ici, ou cliquez ici pour consulter le Report to the Nations complet de l’ACFE.
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